mardi 22 mai 2012

SI

Vous avez terminé vos études au lycée. On a passé longtemps ensemble. Vous allez nous quitter pour commencer une nouvelle étape de votre vie. Je voudrais vous dire "à toujours" avec un poème de Ruyard Kipling que j'adore.  Bonne chance à tous!

SI

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie 
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, 
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties 
Sans un geste et sans un soupir ; 

Si tu peux être amant sans être fou d'amour, 
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre, 
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, 
Pourtant lutter et te défendre ; 

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles 
Travesties par des gueux pour exciter des sots, 
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles 
Sans mentir toi-même d'un mot ; 

 Si tu peux rester digne en étant populaire, 
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, 
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, 
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ; 

Si tu sais méditer, observer et connaître, 
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, 
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, 
Penser sans n'être qu'un penseur ; 

Si tu peux être dur sans jamais être en rage, 
Si tu peux être brave et jamais imprudent, 
Si tu sais être bon, si tu sais être sage, 
Sans être moral ni pédant ; 

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite 
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front, 
Si tu peux conserver ton courage et ta tête 
Quand tous les autres les perdront, 

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire 
Seront à tous jamais tes esclaves soumis, 
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire 
Tu seras un homme, mon fils.

Traduction d'André Maurois

Les Français aiment de moins en moins la pub

L'étude Publicité & Société menée par l’agence Australie avec TNS Sofres montre que le désintérêt à l'égard de la publicité s'accroit.
Les publiphobes sont en augmentation, et représentent plus d'1/3 des personnes interrogées. Ce désamour est lié à un contexte général de scepticisme




Les publiphiles représentent 14% de l'échantillon (ils étaient 16% en 2009) soit un Français sur 7. Ce sont plutôt des hommes de moins de 35 ans, ils aiment la publicité, plébiscitent les grandes marques, leurs sont fidèles, et ont du plaisir à les acheter (78%). Il y a une relation directe entre le fait d'aimer la publicité et l'appétit de consommation.
Il y a une satiété voire une overdose, qui fait que le consommateur ne voit plus la publicité. Et surtout une méfiance qui s'établit fermement depuis de longues années. Il est certain que le décalage entre les promesses publicitaires et les expériences des consommateurs engendre une déception qui accentue la méfiance.

Et la publicité elle-même ? Va t'elle mourir ? Ou pourrait-elle reconquérir les coeurs des publiphobes ? Et comment ? L'étude montre que pour plaire, la publicité doit être utile (dimension informative) et distrayante (dimension spectacle). Soit qu'elle leur annonce des nouveautés intéressantes, soit qu'elle leur fasse passer un bon moment. Il ne s'agit pas d'informer mais de faire plaisir.

Source: paperblog.fr 



Lisez le texte et répondez aux questions:
  1. D'après l'étude, quelle son les causes de l'augmentation de publiphobes chez les Français?
  2. Quelle type de marques a le plus de public fidèle?
  3. Y a-t-il un rapport entre publicité et consommation?
  4. L'étude propose-t-elle des solutions pour changer la situation actuelle? Justifiez votre réponse.
  Pour vérifier cliquez sur Comentaires.

vendredi 18 mai 2012

Êtes-vous accro à Facebook?

Si vous avez un doute, ces chercheurs norvégiens ont mis au point un nouvel outil pour mesurer la « Facebook addiction », il s'agit de l'échelle « Bergen Facebook Addiction Scale », présentée dans la revue Psychological Reports et qui peut vous permettre d'évaluer simplement votre dépendance. 

L’addiction se produit plus régulièrement chez les jeunes utilisateurs, les individus anxieux et en situation sociale précaire pour qui il est plus facile de communiquer via les médias sociaux qu'en face-à-face. La recherche montre aussi que les femmes sont plus à risque de développer une dépendance Facebook. Enfin, le risque de dépendance semble associé à l'extraversion. 

L'échelle Bergen Facebook Addiction Scale est basée sur 6 critères de base pondérés

QUESTIONS
Très rarement
Rarement
Parfois
Souvent
Très souvent
Vous passez beaucoup de temps à penser à Facebook ou à ce que vous allez faire sur Facebook





Vous avez envie d'utiliser toujours plus Facebook





Vous utilisez Facebook pour oublier vos problèmes personnels





Vous avez déjà essayé de réduire votre utilisation de Facebook, sans succès





Vous devenez agité ou anxieux si vous êtes dans l'impossibilité d'utiliser Facebook





Vous êtes tellement sur Facebook que cela a un impact négatif sur votre travail ou vos études.







La pondération «souvent» ou «très souvent» sur au moins 4 des 6 items suggère que vous êtes « accro » à Facebook.

Source: www.paperblog.fr

mercredi 16 mai 2012

Une particularité espagnole

Le fan madrilène  de football pourrait  faire office de  très bon guide touristique de a capitale, l'été venu. Car si en Espagne tout ce qui a attrait au sport se vit passionnément,  Madrid  ne fait  pas  exception  à l a règle. Ainsi,  pour le seul football,  la ville compte  huit  centres névralgiques.  Autant  de  stades  que d'équipes en  Première division et  quatre  places publiques.

Lorsqu'une  équipe  remporte  un trophée  ou  un succès  probant, elle va communier avec ses supporters  à  un  endroit  habituel,  identifié  au  club,  en  dehors  de  son stade. La tradition n'est pas ancienne, certains  livres d'Histoire  du  sport rapportent comme date fondatrice le 18 juin 1986.

Avant, on pouvait se baigner à la Cibeles. Ensuite, on a restreint l'accès à l'eau, pour  le réserver aux joueurs. Et un jour,  la mairie  a décidé  que  personne n'approcherait  plus la fontaine.  Heureusement, en 2007, lors  du  trentième titre de champion d'Espagne, le capitaine, a  eu  accès  à la  déesse, via  un échafaudage.  Il lui a mis une écharpe du Real autour du cou. Depuis, c'est une tradition qui s'ajoute à la tradition.




La Fontaine de la place de Neptuno pour l' Atlético de Madrid.



La Fontaine de la place Général Palacios (à Getafe), pour le Getafe F.C.. Les aficionados la considèrent leur petite "cibelina."

Enfin, dans un quartier madrilène, la Place de l'Assemblée Nationale pour le Rayo Vayecano F.C.

Cependant, ce  n'est  pas  sans dégâts pour les monuments que les fanas du football fêtent les victoires de leurs équipes. 

Est-ce qu'il y a la même tradition chez vous? Racontez comment ça marche, le football, dans votre pays?


Source: lepetitjournal.com 

mercredi 2 mai 2012

Les origines des différents surnoms des Français en Espagne

Gabacho(a) : C’est le terme le plus courant pour désigner les Français, il leur est d’ailleurs exclusivement réservé. La question de son origine n’est pas tranchée. 
D’après la Real Academia Española, "gabacho"signifie originellement "habitant des coteaux des Pyrénées", en référence à la rivière "Gave de Pau", ou à celle de "Gabas"du village pyrénéen qui porte le même nom.

L’autre histoire raconte une origine commune de part et d’autre de l’actuelle frontière. Le mot "gavach"en provençal, de même que le "gavatx"catalan, désignait au XVIème siècle un "montagnard, un rustre", puis par extension un étranger. Ce sont des dérivés ironiques du préroman "gaba"(goitre, gésier, gorge), le gaba étant une maladie fréquente chez les montagnards. 

Franchute(a) : Surnom formé avec le suffixe "-ute". Ce suffixe, uniquement utilisépour former ce mot, a plus un caractère humoristique que péjoratif. 

Tirafresa : C’est le plus "violent"de tous les surnoms donnés aux Français, même si les Espagnols l’utilisent également de manière ironique. Il fait référence aux événements de mai 1993 et 1994. Les agriculteurs français avaient alors détruit plusieurs tonnes de fraises espagnoles dont l’importation faisait chuter les prix de la fraise nationale. 

Source: lepetitjournal.com