jeudi 18 décembre 2014

En France, le son permet de différencier les véhicules d'urgence

Véhicule du  SAMU
Les véhicules d'urgence n'ont pas tous la même sirène en France, ce qui permet de différencier les véhicules prioritaires de ceux bénéficiant de facilités de passage. 
Les véhicules prioritaires ont une sirène deux tons deux temps ("pin pon") quand les véhicules ayant certaines facilités de passage ont une sirène deux tons trois temps ("pin pon pin"). 

Véhicule des pompiers
Chaque type de véhicule a également sa propre tonalité : les véhicules du SAMU font entendre un la-fa, la police un la-ré et les pompiers un la-si.
Les véhicules du SAMU, des forces de l'ordre et des services de lutte contre les incendies, ainsi que les VSAV (ambulances des pompiers) sont des véhicules prioritaires.

Véhicule de la police
Les ambulances privées, EDF, GDF, les patrouilleurs autoroutiers, les engins de service hivernal , les médecins de garde et d'autres, eux, bénéficient de facilités de passage. 
Ils ont certains droits (excès de vitesse ou franchissement de lignes continues par exemple) mais ne sont pas prioritaires. L'emploi de leurs avertisseurs revient à demander la priorité aux autres usagers.



Source: secouchermoinsbete.fr

mardi 16 décembre 2014

Porte- bonheur ou porte-malheur?

Connaissez-vous quels objets portent bonheur et quels objets portent malheur dans la culture française?. Cliquez sur l'image pour faire un quiz  

mardi 9 décembre 2014

Les mouches dans la Cour royale

Toute personne bien née, se devant, au XVIIIe siècle d'avoir la peau claire, la mouche (grain de beauté artificiel ) de taffetas ou de velours noir, appelée aussi tache avantageuse, se collait principalement sur le visage afin d'en rehausser la blancheur. Selon l'humeur du jour, les mouches sont en forme de lune, d'étoiles ou de fleurs.

Cette mode fait ainsi fureur du règne de Louis XIII à la Révolution (1789). Un langage galant naît alors à cette époque comme un code que tout le monde de la cour comprend.
Louis XIV fait de son règne une esthétique. Il danse fardé de rouge et de rose. Et les hommes l'imitent, en se mettant des mouches. Pas seulement donc pour les femmes.

Si l'usage des mouches est déjà connu au XVIIème siècle, c'est au XVIIIème siècle cependant qu'elles vont devenir les symboles de la parure et de la féminité. Ces différentes mouches portaient toutes des noms très suggestifs selon où elles étaient placées :



- Près de l'œil, elle se nomme assassine ou passionnée.
- Au coin de la bouche, c'est la baiseuse.
- Sous la lèvre, elle devient friponne ou coquette.
- Sur le nez, effrontée ou gaillarde.
- Sur le front, la majestueuse
- Sur la joue, c'est la galante.
- Sur une ride, dans le creux du sourire , elle est enjouée.
- Sur la poitrine, c'est la généreuse.
- Sur un bouton, la receleuse.
- Ou bien sur le menton,  la discrète 

Source:transenprovence.org, lexpress.fr