Dix-sept années sont déjà passées depuis que le journaliste anglais Mark Simpson a utilisé pour la première fois le terme « métrosexuel », faisant référence au joueur de football britannique David Beckham. C'était la première réflexion révolutionnaire sur les changements du mâle contemporain.
Le concept est très simple : même les hommes - pas nécessairement gays ou bisexuels -« désirent être désirés ». David Beckham a été le premier à mettre en vente sur les terrains de jeu du monde entier un corps tellement soigné, qu’il en ferait passer au second plan ses mérites sportifs. À cet instant le monde sportif est devenu le lieu idéal pour le nouveau-né homme-miroir.
Si d’une part, en effet, les gays ne voulaient pas être comparés aux métrosexuels, de l’autre côté même les hétéro-traditionnalistes n’étaient pas heureux que l’on fasse la confusion. Le moment était en somme propice pour l’arrivée du « rétrosexuel », une nouvelle figure idiomatique, pensée pour sauver les hommes « normaux » et représentée par Don Draper, le personnage principal de la série Mad Men (un publicitaire à succès des années 50 marié et avec trois enfants, playboy cigarette à la bouche et le verre de scotch à la main).
Et les néologismes continuent. L'on trouve encore le "megasexual", l'homme que l’écrivain féministe Gabriela Wiener définit comme « un mythe entre le méchant loup et une peluche d’ourson », voire l'homme idéal de beaucoup de femmes. Cependant, on se demande s'il existe et si les femmes ne devraient pas se contenter sur ce qu'il y a sur le marché.
Source:cafebabel.fr
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- Pour les métrosexuels l'important c'est de sembler canon
- On peut mettre en question l'hétéroseualité des métrosexuels
- Le retrosexuel est très masculin
- Le megasexual est doux, tendre, éduqué, dangereux et vicié.