Jadis, les dames et les chevaliers se distinguaient du peuple non seulement par leurs habits sonctueux mais par la couleur pâle de leur peau. Les gens du peuple devant travailler en plein air avaient la peau bronzée.
Les aristocrates, qui ne travaillaient pas ou qui travaillaient protégés des intemperies, avaient la peau pâle.
L’obsession de la pâleur de la peau est arrivée à tel point qu’au XVIIe siècle, les femmes d'ascendance buvaient tous les jours du vinaigre (qui détruit les globules rouges), afin d'obtenir une peau de pâleur incomparable qui imitait celle des cadavres et des statues en marbre.
La mode éternelle de cette pâleur blanche cadavérique s'est combinée, rapidement, avec le carmin rouge qui s'appliquait estompé sur les joues et criard sur les lèvres, pour donner plus d'emphase à la blancheur de la peau à la fin du XVIIe et durant le XVIIIe. Quelques produits qui étaient fabriquées alors pour obtenir ces tons blancs et rougeâtres, ont occasionné plusieurs morts par une intoxication cutanée.
La blancheur de la peau a été, jusqu'au début du XXe siècle, associée à un statut social élevée de la personne.
Autrefois (le vinaigre pouvait produire la tuberculose) et dès nos jours (le soleil est surtout la cause principale d’apparition des cancers cutanés) la mode semble être incompatible avec la santé. Il ne faudrait pas en être plus conscients?.
Lisez le texte et répondez aux questions:
- Pourquoi les aristocrates avaient-ils la peau pâle?
- Pourquoi la peau pâle était un indice de la classe sociale?
- Qu'est-ce que les femmes faisaient pour avoir la peau pâle?
- Comment on accentuait la blancheur de la peau?
- Quels sont les risques du bronzage pour la santé?
- Le bronzage est important pour vous?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire