Les "mouches" étaient de faux grains de beauté que l'aristocratie française du XVIIe et du XVIIIe siècles utilisait pour détourner le regard des marques causées par la petite vérole. On pouvait porter jusqu'à douze mouches en même temps.
Ces faux grains de beauté, faits en soie ou en velours, étaient utilisés par les femmes mais aussi par les hommes.
Les mouches portaient toutes des noms:
Près de l'œil, elle se nommait assassine ou passionnée.
Au coin de la bouche, c'était la baiseuse.
Sous la lèvre, elle devenait friponne ou coquette.
Sur le nez, effrontée ou gaillarde.
Sur le front, la majestueuse.
Sur la joue, c'est la galante.
Sur une ride, dans le creux du sourire , elle était enjouée.
Sur la poitrine, c'était la généreuse.
Sur un bouton, la receleuse.
Ou bien sur le menton, la discrète.
source: www.festesdethalie.org
et composaient un code de comumunication non verbale.
Une mouche tout près de la bouche d'une femme montrait qu'elle avait envie de draguer.
Une mouche sur la joue droite voulait dire que la femme était mariée et sur la joue gauche, qu'elle était fiancée.
Une mouche près d'un oeil montrait une grande passion.
Lors de la découverte du vaccin contre la petite vérole en 1796, les "mouches" ont changé leur rôle. Elles ne devaient plus cacher des imperfections physiques donc elles sont devenues un élément purement cosmétique.
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